Traditions

Une tradition est, en sociologie, une coutume ou une habitude qui est mémorisée et transmise de génération en génération, à l'origine sans recourir à un support écrit.

 

 

Meyboom

Le Meyboom est la plus ancienne tradition populaire de Bruxelles, dont l’origine remonterait à 1213.

A l’époque, la ville de Bruxelles impose une taxe sur la bière. Pour y échapper les bruxellois se rendent hors les murs pour festoyer. Alors qu’une noce se déroule dans un estaminet dénommée "Het Cattenhuys", en le lieu-dit "Le marais aux cygnes", (emplacement de l’actuelle rue du Marais) situé alors hors de l’enceinte de Bruxelles, un conflit éclate entre bruxellois et louvanistes. Des arbalétriers,et les compagnons de Saint-Laurent, prennent la défense de bruxellois, mettant en fuite les louvanistes.

Pour les remercier le Duc de Brabant leur accorda un statut corporatiste et le droit de planter un Meyboom (arbre de joie). Ce qui se fait, chaque année, depuis 1308, le 9 août, veille de la Saint-Laurent.
Condition : l’arbre doit, impérativement, être planté, avant 17h, au croisement de la rue des Sables et de la rue du Marais, sous peine que les bruxellois perdent ce privilège au profit des louvanistes. 


Ommegang

L’Ommegang actuel est un événement patrimonial festif qui se déroule chaque année pendant deux soirées au début juillet dans le centre historique de Bruxelles.

D’après la légende, l’histoire de la procession de l’Ommegang (signifiant "marcher autour" en néerlandais) prendrait naissance en 1348, à la suite de l’arrivée à Bruxelles d’une Vierge miraculeuse déposée dans la chapelle du Sablon, sous la garde des arbalétriers.

À l’origine la procession religieuse, sa mise en scène s’amplifie, au fil du temps, devenant de plus en plus festive et fastueuse. Au point que, lorsque l’empereur Charles Quint, en 1549 à Bruxelles, présente son fils et successeur, le futur Philippe II, les autorités de la Ville décidèrent d’organiser un Ommegang extraordinaire afin de montrer toute la puissance économique et militaire de la Ville.

On peut situer l’apogée de l’Ommegang au milieu du XVIe siècle avec des mises en scène et des accessoires complexes. En déclin au XVIIIe siècle et n’ayant connu que deux représentations au XIXe siècle, l’Ommegang renaît véritablement en 1930 alors qu’il s'intègre aux festivités du centenaire de la Belgique.

Sous l'impulsion d’Albert Marinus et du Grand Serment royal de Saint-Georges, l’Ommegang de Bruxelles est recréé sur base des descriptions du cortège auquel Charles Quint avait assisté en 1549.

Pour les projets de costumes, de chars et de drapeaux, Marinus a collaboré avec le peintre Constant Montald et ses élèves, parmi lesquels se trouvent quelques beaux noms comme Paul Cauchie, Gisbert Combaz, Armand Massonet ou encore James Thiriar.

L’Ommegang révèle chaque année des détails insoupçonnés de l’histoire de Bruxelles.


La procession de Saint-Guidon et de Notre-Dame de Grâce à Anderlecht

La procession de Saint-Guidon et de Notre-Dame de Grâce est une tradition anderlechtoise qui remonte au Moyen Age. Elle est dédiée à Saint-Guidon, saint patron de la commune, des commerçants, des marchands de bestiaux, des paysans, des domestiques, des sacristains, des carillonneurs et sonneurs, des pèlerins et des transporteurs de marchandises ainsi qu’à la vierge « Notre-Dame de Grâce » vénérée depuis 1446 sur le plateau du Hooghecauter à Scheut. Il s’agit de deux événements anderlechtois, non liés, mais dont la célébration est commune. Dans sa forme actuelle la procession est organisée par l’asbl « Procession de Saint-Guidon et de Notre-Dame de Grâce », gardien de la tradition, en collaboration avec la fabrique d’église et l’autorité communale


La fanfare des Chasseurs de Prinkères

La fanfare des Chasseurs de Prinkères (hannetons) est une fanfare folklorique bruxelloise qui a ressuscité une tradition disparue au début du XXe siècle où des bandes de joyeux zwanzeurs (farceurs) partaient du centre de Bruxelles pour aller chasser le hanneton à Uccle-Saint Job.
Expéditions qui se faisaient accompagnées d’une fanfare et qui étaient prétexte à moultes fêtes et libations dans ce hameau bruxellois qui était champêtre à cette époque. 

Les Serres royales de Laeken

Les serres royales de Laeken sont un complexe de serres de type Art nouveau.

C’est le roi Léopold II qui a commandé leur construction à la fin du 19eme siècle.

Faisant partie du domaine privé attenant au château royal, elles ne sont normalement pas accessibles…

Sauf au printemps, ou la tradition veut qu’elles ouvrent au public durant quelques semaines.