Groupes
Ils font partie du cortége folklorique de Bruxelles.
Les Bûûmdroegers (porteurs de l'arbre de joie) - Meyboom
Ils sont les porteurs de l’ Arbre,en t-shirt rouge. Dès l’aube ils vont chercher le 9 août, veille de la St-Laurent, l’arbre dans la forêt de Soignes. Ils sillonnent alors les communes de Schaerbeek, Saint-Josse ten Noode, Etterbeek, la Grand-Place de Bruxelles, et rejoignent peu avant 16h30 le quartier en contrebas des anciens Bas-Fonds. Ils procèdent alors, sous les encouragements de la foule, à la plantation, peu avant l’heure fatidique de 17h00.
Les Poepedroegers (les géants et leurs porteurs) - Meyboom
Revêtus de leurs habits blancs, les Poepedroegers dansent avec leurs géants le long du cortège de la plantation du Meyboom. Les Poepedroegers ont également l’occasion d’être invités à diverses festivités folkloriques en Belgique ou à l’étranger. Le maintien de la tradition des géants de Bruxelles par les Compagnons de Saint-Laurent devait donner lieu en 2005 à sa reconnaissance par l’UNESCO au titre de patrimoine oral et immatériel de l’humanité
Les Gardevils - Meyboom
Les Gardevils de Bruxelles sont les protecteurs de l'arbre du Meyboom, arbre mythique du folklore.
Nos Gardevils sont à l’initiative de la sympathique journée de l’élection de Madame Chapeau où à la suite d’un cortège dans Bruxelles des personnes de sexe masculin ou féminin répondent à des questions posées sur la célèbre pièce de théâtre en Bruxellois «Bossemans et Coppenolle».
Election Madame Chapeau
Un jury élira Madame Chapeau de l'année. Les candidats sont départagés à la suite d’un concours de dégustation de Gueuze et d’une série de questions sur la culture bruxelloise. L'élue devra avoir la meilleure représentativité du personnage et de l'identité bruxelloise.
Si les ingrédients principaux sont connus : zwanze, goût prononcé pour la gueuze,... le liant reste à trouver !
Après l’attribution de points donnés par un jury choisi avec soin, la personne qui correspond le mieux au personnage de Madame Chapeau est élue et 2 dauphines complètent le tableau.
Les volontaires de Bruxelles 1830
Le 25 août 1830, la représentation de la Muette de Portici au théâtre de la Monnaie à Bruxelles donne lieu à des troubles. Quelques semaines plus tard, l'arrivée des troupes néerlandaises à Bruxelles a fonctionné comme un chiffon rouge sur un taureau. Après que les troupes régulières eurent évacué la ville, elles furent poursuivies par un nombre croissant de volontaires et forcées de quitter une ville, une citadelle et une garnison après l'autre.
Le groupe "Les volontaires de Bruxelles 1830" sont vêtus de la tenue des combattants de la révolution belge de 1830, participent aux marches civiques et patriotiques et restent des témoins importants des combattants de cette période
Œuvre royale des berceaux Princesse Paola
Créée en 1876, ils représentent la plus ancienne Œuvre caritative de Belgique. Leur cheval de bataille ?
Les enfants défavorisés de 0 à 14 ans. L’argent qu’ils récoltent permet d’offrir des soins, des études ou encore des vacances à ceux qui n’en ont pas les moyens.
Historique
En 1876–1877, l’hiver est particulièrement rude à Bruxelles. Pour sauver de la faillite une crèche bruxelloise du quartier des Marolles, Jean Bosquet décide à l’occasion du carnaval de faire appel à la générosité de ses concitoyens.
Comme la conférence géographique de Bruxelles a eu lieu cette année-là, les organisateurs ont l’idée de se grimer en ce qu’ils imaginent être des rois africains. Leurs vêtements composés d’un pantalon bouffant d’une collerette et d’un haut-de-forme blanc qui contraste avec leur habit noir et leur visage grimé au charbon.
Ils s’appellent dès lors du non de « Noirauds ». Dans la langue du XIXe siècle, ce terme désigne une personne qui a les cheveux noirs ou le teint brun. La dénomination de l’association est d’abord le Conservatoire de Zanzibar du nom d’un sultanat de la côte Est de l’Afrique.
Dès l’année suivante, elle se renomme Conservatoire africain, puisque ses membres déguisés paradent en musique. Depuis cette date chaque année, le deuxième dimanche du mois de mars, les Noirauds collectent des fonds pour les enfants. Le 6 août 1925, l’association se constitue en Asbl.
En 1959, l’association reçoit la présidence d’honneur de la princesse Paola. Depuis cette date, elle se nomme également Œuvre royale des berceaux princesse Paola. Preuve du soutien royal apporté à l’association, lors de son centième anniversaire en 1976, les princes Philippe et Laurent participèrent, déguisés en Noirauds, à la sortie collecte du deuxième dimanche de mars.
Une devise bien choisie
La devise de l’association est depuis sa création : « Plaisir et charité ».
Le plaisir renvoie à quelque chose d’agréable.
La charité est définie comme l’amour mutuel des hommes qui se considèrent comme semblables.
La philanthropie
Au XIXe siècle la philanthropie, ce sentiment qui pousse les êtres humains à venir en aide aux autres, était très importante. Elle avait même une fonction essentielle parce que l’État et les institutions publiques intervenaient fort peu dans l’économie. À l’époque, il n’y avait pas de sécurité sociale.
Des particuliers, seuls ou en groupe, se chargeaient de secourir les personnes dans le besoin. De nos jours, bien que l’État soutienne par toute une série d’initiatives les plus démunis, le travail réalisé par les associations est encore nécessaire.
Le Conservatoire accorde son aide à l'enfance en général notamment avec divers hôpitaux tels Brugmann
(Reine Fabiola), St-Pierre ou St-Luc, et à l'enfance en difficulté (enfants du juge, orphelinats).
En effet, le fait de s’engager dans des activités pour venir en aide aux nécessiteux nous permet de nous investir à titre personnel dans une action caritative.
On peut citer, à titre d’exemples, toute une série d’opérations comme Viva For Life, Cap 48 ou encore Le Télévie.
Info Mail: philanthropy@noirauds.be